samedi 26 mai 2012

Essais Imprimante Up+

Depuis plusieurs semaines j'ai une imprimante Up+ en test.
Il s'agit d'une imprimante 3D, qui imprime de petits objets en plastique a partir de fichiers 3D réalisés sur ordinateurs.
Ce type d'imprimante devient de plus en plus abordable pour un usage domestique.
Son tarif est de 1500 $, livré assemblé, prête à l'emploi. C'est une imprimante fabriquée en Chine sur un modèle probablement inspiré des imprimantes libres RepRap mais avec des modifications, un habillage plus finalisé et toute assemblée.

Première approche

L'imprimante est conçu comme "prête a usage" ce qui est vrai.
Le logiciel spécifique livré avec est de qualité et simple de prise en main. En première apparence l'imprimante fait finit et propre, ce qui n'est pas le cas des RepRap qui font toujours très "atelier de bricolage".
Avec mon Mac, il m'a fallut me rabattre sur une version plus ancienne du logiciel UP car j'utilise encore le système 10.6. Aucune aide par contre il m'a fallut deviner le problème...

L'imprimante est légère, compacte et déplaçable facilement (il faut toutefois recalibrer la hauteur a chaque déplacement, c'est préférable).

Si la conception des axes de guidage (guidage double par billes sur axes usinés) est de qualité, l'assemblage du plateau (bed) de construction est moyen. On s'aperçoit vite que la planéité est pas simple et que ça bouge quand même pas mal.


Lit chauffant
Le lit chauffant est source de quelques problèmes, rendant l'impression difficile notamment pour les objets long (plus de 80 mm). En plus de son problème de planéité, sa fonction même de tenue des pièces en cours d'impression est assez délicate, mais semble le cas de toute les imprimantes.
Je sais pas si ça vient de la conception de la chauffe (un crayon chauffant central qui irradie par le support en métal) ou du support lui même : une plaque PCB électronique tenue par 4 vis.
Toujours est-il qu'il est indispensable de mettre en chauffe la plaque avant l'impression, car le logiciel ne teste pas la chauffe de la plaque et lance l'impression dès que l'extrudeuse est chaude (même si la plaque ne l'est pas). Conclusion mettre en chauffe la plaque au moins 10 à 15 minutes avant pour quelle soit bien chaude.
Il faut aussi nettoyer la plaque régulièrement pour enlever le plastique qui reste dans les petits trous notamment (avec une aiguille à froid ça marche parfaitement).

Pannes

Lors de l'utilisation j'ai eut malheureusement une panne très rapidement : la chauffe du plateau était coupé... Après un petit démontage de la carcasse, je me suis aperçut que c'était le fil de chauffe qui était coupé par les mouvements du plateau... Le revendeur français m'en a renvoyé un neuf, plus de soucis depuis (mais j'imprime avec une partie du capot ouvert pour surveiller).

Deuxième panne un peu plus tard, la butée Y qui a lâché, en fait le support du capteur de butée, qui sert a l'initialisation de l'axe Y. Heureusement cette pièce est imprimable, mais une fois cassé c'est un peu tard, l'imprimante marche plus... Je m'en suis sorti facilement avec une petit pince pour tenir le capteur en place le temps de l'initialisation de l'axe Y. Ce qui a permis de lancer l'impression du support puis de la remplacé.
Il faudra que je pense a imprimer d'autres partis qui pourrait lâcher avant que ça arrive...

Conclusions temporaires

Tout d'abord c'est la seule imprimante que j'ai pu tester donc mon avis reste très limité et surtout pas comparatif. Si un jour je construit une RepRap je pourrais avoir un point de comparaison.

D'abord le coût de cette imprimante même si il est assez faible pour une imprimante "toute prête" représente une somme importante. L'imprimante n'étant pas open-source, il est difficile voir impossible de la bricoler pour l'améliorer (ou pas). Par contre ces finitions en font un objet assez facile a prendre en main.
Toutefois perso je reste un peu frusté car je rencontre vite ces limites et impossible d'y changer quoi que ce soit.

Premiers objets imprimés
En même temps l'imprimante imprime des objets et plutôt pas mal pour les petits. Avec quelques précautions on peut vite fabriquer des objets. Il faut prendre la précaution de pas trop mettre d'objets en impression et de plutôt travailler sur le centre de la plaque ou les choses se passent mieux.
Dès que les objets sont grand et s'approche des bords on rencontre des problèmes de tenues (le support se décolle) qui son apriori dut à la conception du plateau aussi bien dans sa géométrie que son principe de chauffe et de tenue...

Le concept global d'imprimante 3D à la maison est par contre vraiment séduisant et très vite prenant. J'ai ainsi remplacer la poignée du frigo cassée, remplacer le moyeu d'une dérouleuse de scotch et je teste des nouvelles glissières de tiroir pour une commode qui a ses glissières cassées...
Le coût d'une telle imprimante reste prohibitif pour l'usage réel personnel, c'est un gadget-jouet quand même.

On peut trouver moins cher, par exemple l'imprimante PrintrBot directement dérivée des RepRap Prusa mais conçut pour en abaisser le coût drastiquement. Cette dernière est petite et probablement assez fragile (par sa conception) et de moindre qualité d'impression mais son coût est de 470$ (en pièces détachées) à 1000$ (assemblées et calibrées donc prête à l'impression). Elle est aussi proposée en open source (DIY).

Pièces pour Prusa
Perso, si je dois me décider je crois que je m'orienterai vers une RepRap Prusa qui est plus configurable et personnalisable et mieux documenté. J'ai fait un premier bilan et je peut me procurer l'ensemble a assembler (électronique prête rien à souder) pour 450 euros port compris (hors pièces plastique que j'imprime avec la Up)...

En attendant je vais tâter une peu d'électronique avec Arduino, c'est moins honéreux et ça servira le jour ou il faudra réaliser une RepRap...

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